La toxine botulique sous tous les angles

La toxine botulique est maintenant connue puisqu’elle fait intégralement partie de l’arsenal du praticien afin de prévenir et de traiter les rides dans la partie haute du visage.

15086293 10210964617861864 1996583709 n.pngElle est même utilisée dans 6 actes sur 10 lors d’un acte de médecine esthétique. Séduisant de plus en plus de femmes et d’hommes, et de plus en plus tôt.  Une question d’âge ? Non puisque les moins de 35 ans sont deux fois plus nombreuses à se faire injecter que les plus de 55 ans. Les patientes cherchent avant tout un moyen de retarder les signes du vieillissement, mais aussi à apporter de la lumière au niveau du regard. 

Faudrait-il seulement miser sur son innocuité ? 

Une chose est sûre, elle est employée depuis 1977 pour corriger le strabisme du nouveau-né, avec des dosages plus élevés en thérapeutique dans le traitement des maladies neurologiques caractérisées par une hypertonie musculaire (trop de tonus musculaire) ou par des contractions musculaires exagérées ou anormales (par ex. dystonie)… 

Dans le domaine de l’esthétique elle est utilisée depuis plus de 20 ans pour lisser les rides du front, du coin de l’oeil, des rides inter-sourcilières, dans le traitements de la transpiration excessive. En réalité, le seul danger viendrait de la main du praticien, puisque la formation et l’expertise sont les maîtres mots afin de bien la dosée et de bien l’injecter en respectant la balance musculaire des muscles faciaux. 

Le résultat est visible mais discret, l’acte est léger, rapide, peu douloureux et réversible : on injecte des micro-gouttes avec une aiguille ultra-fine. Ses effets s’installent lentement, en trois à quinze jours, et durent entre trois à six mois, selon la quantité injectée. »

La question cruciale : à quel âge commencer ?

En principe, quand on en ressent le besoin. Mais pour retarder l’apparition des rides, certaines patientes n’hésitent pas à miser sur des traitements précoces. Le but n’est plus de corriger les rides, mais de les empêcher de survenir. Si la majorité des praticiens milite pour la prévention, ils n’en prêchent pas moins la mesure. 

Il est important de conserver un mouvement des sourcils, pour cela la toxine botulique ( Botox ) doit essentiellement être employée pour diminuer l’expressions tout en les laissant vivre.  Commencer à 25 ans n’est pas trop tôt, en revanche démarrer un traitement à 80 ans est inutile : impossible de faire disparaître des rides d’expression très marquées. 

Combien de fois ? 

Si vous avez commencé suffisamment tôt, il n’y a pas de limite. On peut se faire injecter toute sa vie, à la seule condition de respecter un délai de trois mois minimum entre deux séances, sous peine de développer des résistances à la toxine, qui deviendrait inopérante. Tous les quatre à six mois n’hésitez pas à renouveler l’injection de toxine botulique ( Botox ).  Mais si l’on attend trop longtemps entre deux injections, le muscle se renforce et retrouve sa puissance de contraction.

La jeunesse serait donc qu’une question de dosage….. 

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