Identifier et respecter les singularités ethniques de chaque patient
Depuis l’Antiquité, le culte de l’apparence et le rêve d’une beauté éternelle ont marqué différentes civilisations.
Nous savons que la résistance à l’étirement de la peau est considérable, sa couleur est très variable, selon l’ethnie, le sexe et le climat. Mais pourquoi nous devons respecter « l’ethnie » lorsque nous parlons de beauté ?
À l’heure de la mondialisation et de la dictature de l’image la Barbie restera-t-elle une référence universelle ? Le point avec les experts du Centre Nutriesthetic
Avec le flux d’images, il n’y a plus de modèle unique. Aujourd’hui, on a appris à apprécier la beauté des autres, et il serait vain de chercher un visage universel.
Nous constatons que le modèle occidental (européen et américain) a pris le pouvoir sur tous les autres. Des enquêtes ont montré que parmi un ensemble de visages féminins proposés, on choisit spontanément celui qui correspond à la « moyenne des belles femmes blanches », c’est-à dire blonde avec un visage symétrique, de grands yeux, une mâchoire un peu forte et des lèvres pulpeuses... et ce quelle que soit son origine géographique et culturelle. Cela vient, bien sûr, du cinéma, de la publicité, des séries télévisées, des magazines...
Un des premiers enjeux de la médecine esthétique a été un problème d’identité collective. On a l’impression que la beauté se diversifie. La beauté étant un champ de forces. On voit très clairement émerger de nouveaux blocs culturels, de nouveaux modèles… Une consultation permettra d’en parler.